Un autre Histoire de légende sur le Navire Hollandais Volant qui me passionne.
Le plus célèbre des vaisseaux fantômes est le Hollandais volant, parfois appelé dans le passé Voltigeur hollandais. Il est également connu sous les noms :
Anglais : The Flying Dutchman.
Néerlandais : De vliegender Hollander.
Allemand : Fliegender Holländer.
Ce dernier étant le titre original du célèbre opéra de Richard Wagner.
La légende du Hollandais volant connaît une nouvelle jeunesse en étant reprise dans la saga cinématographique Pirates des Caraïbes.
Histoire sur la légende
Il est souvent très difficile de remonter aux faits qui sont à l’origine d’une légende. Dans le cas du Hollandais volant, il pourrait s’agir des exploits d’un capitaine au long cours hollandais du xviie siècle nommé Bernard (ou Barend) Fokke.
Employé par la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, il était connu pour effectuer, avec une rapidité surprenante pour l’époque, les trajets entre l’Europe et l’Asie : seulement trois mois et quatre jours en 1678, pour rejoindre l’île de Java en partant des Provinces-Unies.
La rumeur attribua ces performances inhabituelles (il « volait » sur l’eau) à l’assistance du diable qui aurait logé à son bord sous la forme d’un canichenoir géant. En outre Fokke était, parait-il, extrêmement laid, ce qui ajoutait à la crédibilité d’un pacte diabolique.
Lors d’une expédition, il disparut avec son bâtiment sans laisser de traces et, quand la légende du fameux Hollandais volant se développa, on lui en attribua le commandement.
Selon d’autres sources, le capitaine s’appellerait « Van der Decken », avec une orthographe et un prénom variant suivant les versions.
En fait, nul ne semble savoir exactement où et quand la légende naquit, mais ses racines sont sûrement fort anciennes.
Autre Histoire Originale.
Un navire hollandais est pris dans une violente tempête alors qu’il tente de franchir le cap de Bonne-Espérance.
L’équipage supplie le capitaine de chercher un abri mais il refuse et s’enferme dans sa cabine pour fumer et boire. La tempête s’aggravant encore, le capitaine défie le ciel de couler le navire. Une forme lumineuse se matérialise à bord du bâtiment devant l’équipage terrorisé. Le capitaine injurie alors l’apparition, braque sur elle un pistolet et tire, mais l’arme lui explose dans la main. Une voix s’élève alors pour lui déclarer : « Puisqu’il te plaît tant de tourmenter les marins, tu les tourmenteras, car tu seras le mauvais esprit de la mer.
Ton navire apportera l’infortune à ceux qui le verront. ». Cette légende inspira, en 1834, une nouvelle au poète allemand Heinrich Heine : les Mémoires de Monsieur de Schnabelewopski qui, mêlée à d’autres éléments de la légende, servit de thème au livret de l’opéra de Richard Wagner créé en 1843.
Autre versions de la légende.
Il existe un grand nombre de versions de cette légende, chacune comportant des variantes. Il reste toutefois deux constantes : le navire est hollandais et les évènements (comme d’ailleurs la plupart des apparitions futures) se déroulent aux alentours du cap de Bonne-Espérance.
Un très grand navire serait parti, en 1680, du port d’Amsterdam à destination de Batavia, commandé par un capitaine peu honnête qui profitait du voyage pour faire de la contrebande. Le navire fut intercepté par le diable au cours d’une terrible tempête et sombra avec ses marchandises et tout son équipage. Toutefois le navire réapparut ensuite, piloté par les fantômes de son équipage.
Dans une autre version, le capitaine fut maudit pour avoir appareillé un vendredi saint. Ou encore le capitaine de ce brick fut assassiné par son équipage qu’il parvint à maudire avant de mourir. Peu de temps après, la pestese déclara à bord et le navire fut rejeté de tous les ports où il tenta d’accoster, par peur de la contagion. Il commença alors à errer sans fin sur les mers. C’est aussi parfois des actes de piraterie et de cruauté de l’équipage qui sont la cause de sa malédiction.
Témoignage sur l’apparition. George V
Le duc, alors âgé de seize ans, navigue comme enseigne de la Royal Navy à bord de la Bacchante, qui fait le tour du monde. Dans la nuit du 11 juillet 1881, alors que le navire se trouve au large des côtes australiennes, une lueur brille brusquement dans l’obscurité et, à 200 mètres environ, surgit un brick entouré d’un sinistre halo rougeâtre, qui vient couper la route au bateau. Les mâts et les vergues du vaisseau fantôme se détachent nettement sur cette étrange lumière phosphorescente.
L’enseigne de quart est envoyé immédiatement sur le gaillard d’avant, mais le navire a déjà mystérieusement disparu dans la nuit claire et il n’aperçoit rien. Le duc d’York ainsi que douze autres membres de l’équipage sont les spectateurs incrédules de ce phénomène étrange.
Le futur George V est persuadé avoir vu le célèbre Hollandais volant, même si le type du navire ne correspond pas vraiment. La nuit même, dit-on, le marin qui a aperçu le premier le navire spectral tombe d’un des mâts et se tue. Quelques semaines plus tard, l’amiral de la flotte décède. Pour certains, ces événements dramatiques seraient liés à la vision étrange qu’aucune explication rationnelle n’est parvenue jusqu’à présent à éclaircir.
Quelques réapparitions du Hollandais volant
En 1887, l’équipage du navire américain Orion, faisant route de San Francisco à la Chine, remarque un trois-mâts ancien éclairé par une étrange lumière blanche. Un instant, le vaisseau se rapproche, puis il disparaît soudainement au moment où les rayons de la lune sont voilés par des nuages.Il a toute sa toile, alors que souffle un vent très violent.
En 1939, un bateau semblable est aperçu de la terre ferme par une centaine de personnes se trouvant sur une plage d’Afrique du Sud, au Sud-est du Cap. Le navire, qui a toujours toutes ses voiles dehors, traverse la mer à vive allure bien qu’il n’y ait pas la moindre brise. Il s’évanouit mystérieusement en un instant.
On voit encore l’étrange trois-mâts une fois en 1942, à Mouille Point, aux abords du Cap, antique silhouette s’approchant de la baie de la Table. Puis, ses apparitions se raréfient. L’ère des navires modernes semble lui avoir porté un coup fatal, comme à un certain romantisme de la mer.
Source Lien : Dossier N°1
Source Lien : Dossier N°2
Source Lien : Dossier N°3
Vidéo Documentaire :
Vidéo Documentaire 2 :
Vidéo Documentaire 3 :
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